À travers cette pièce en vers écrite dans le patois vosgien, Pottier offre un témoignage précieux sur les moeurs et les conditions de vie des habitants de cette commune nichée au coeur des Vosges. En mêlant habilement satire et sincérité, M. Pottier utilise la richesse expressive du patois pour dépeindre avec humour et émotion la réalité quotidienne de cette communauté montagnarde.
Ce texte rare illustre les langues régionales dans la préservation des identités locales. Il parvient à transformer une pétition administrative en une oeuvre poétique captivante. « Épître en patois » séduira les amateurs de littérature régionale, ceux curieux de découvrir le patrimoine linguistique français. Cette oeuvre est un joyau méconnu qui met en lumière la vitalité culturelle des Vosges au début du XIXe siècle.
M. Pottier (XVIIIe-XIXe siècles) fut le curé de Gérardmer à une époque où les langues régionales jouaient un rôle central dans la vie quotidienne des communautés rurales. En 1809, M. Pottier compose cette épître en réponse à une demande officielle visant à documenter les dialectes régionaux pour une étude nationale. À travers ses vers écrits dans le patois vosgien, un dialecte riche et imagé, il dresse un tableau vivant des conditions sociales et économiques des habitants de Gérardmer tout en plaidant pour leur cause auprès des autorités impériales.
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