Tout meurt. Les illusions, la jeunesse, l'innocence, la gloire, les sentiments, la raison, la tristesse, les gens. Et à trop s'attacher à ce qui a une fin, on finit par oublier ce qui a un sens. J'ai voulu parler de ce qui se termine pour évoquer ce qui commence, sans cesse, parfois dans la douleur, dans le rire aussi.
Mes 13 nouvelles racontent ces mouvements et commencent ainsi : " Mes histoires naissent toujours avec un presque rien. Deux cellules qui s'entrechoquent et se meurent. Avortements à répétition qui explosent dans l'instant de ce qui aurait pu être."
À travers des drames, une fusillade, un conte, des histoires d'amour, une enquête, une dystopie ou encore une pièce de théâtre, elles racontent des rires, des larmes et des souvenirs que j'ai récoltés au gré de mes voyages et de mon imagination.
Elles parlent de la vie, de la mienne et de celle des autres, de celle que l'on aurait voulu, et de celle que l'on regrette.
J'ai déjà l'impression d'avoir épuisé huit de mes vies. J'ai voyagé à travers le monde et je porte ses paysages avec moi et dans mes nouvelles. Je partage ce que je peux et je laisse ce qui encombre. Je ne garde avec moi que le peu de choses que je peux supporter sur mes épaules
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