Qui ne se souvient pas de ce triste soir du 6 mai 2012, de ce beau discours empreint de dignité, plein de paix et d'espérance? Qui ne se souvient pas de vos derniers mots, loin du vulgaire sentiment de remords, nous appelant à penser avant tout à « quelque chose de plus grand que nous, la France »? Qui ne se souvient pas de cette image de vous, partant, derrière des dizaines de drapeaux français, tous plus agités les uns que les autres, sous les chaleureux « Merci » répétés par les fervents militants présents. Vous laissiez un pupitre vide, avec l'inscription « La France forte ». En vérité, c'est la France forte elle-même que vous laissiez! En effet, la France est depuis ce jour, orpheline.
Alors que ce désarroi se manifeste chaque jour davantage par les innombrables renoncements de votre successeur à la tête de la France, ainsi que par son manque d'autorité, de vision et de pragmatisme face à ses responsabilités qu'il a souvent nié avant d'être élu, la question de votre retour dans la vie politique active au service de notre pays est inéluctable.
Pendant plusieurs mois, vous avez fait le choix de vous tenir éloigné de la “petite actualité politique”, mais néanmoins de rester attentif aux problèmes qu'endure la France. Je souhaite donc, le temps de cette lettre, vous rappeler ce que vous avez fait pour notre beau pays."
Maxence Trinquet a 21 ans et est étudiant en Droit. Passionné par la politique depuis son plus jeune âge, Il est déjà l'auteur de trois précédents ouvrages et est engagé chez les Républicains.
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