Du jour au lendemain, la douce et sensible Anita s'est vue contrainte d'habiter dans l'honorable maison Handen. Et, pour elle, le malheur a commencé...
Les Handen, parents éloignés d'Anita, ont le coeur sec. Pétris d'orgueil, ils font subir les pires humiliations à la jeune orpheline, qu'ils méprisent : si son père était un Handen, sa mère était une pauvre Espagnole qui chantait pour gagner sa vie.
Pour ajouter à ses souffrances, Anita tombe amoureuse d'Ary, le fils aîné des Handen, un merveilleux artiste, élégant et hautain, qui ne daigne pas s'apercevoir qu'elle existe.
Nulle perspective de bonheur, pour Anita, dans ce milieu hostile. Acceptera-t-elle d'épouser Ulrich, le sympathique fils de pasteur, qui en est sincèrement épris ?
Elle rêve, elle patiente. Les épreuves, parfois, changent les coeurs...
Marie, jeune fille rêveuse qui consacra toute sa vie à l'écriture, a été à l'origine d'une oeuvre surabondante dont la publication commence en 1903 avec Dans les ruines. La contribution de Frédéric est moins connue dans l'écriture que dans la gestion habile des contrats d'édition, plusieurs maisons se partageant cet auteur qui connaissait systématiquement le succès. Le rythme de parution, de plusieurs romans par an jusqu'en 1925, et les très bons chiffres de ventes assurèrent à la fratrie des revenus confortables. Ils n'empêchèrent pas les deux auteurs de vivre dans une parfaite discrétion, jusqu'à rester inconnus du grand public et de la critique.
L'identité de Delly ne fut en fait révélée qu'à la mort de Marie en 1947, deux ans avant celle de son frère. Ils sont enterrés au cimetière Notre-Dame de Versailles.
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