Je suis belle, elle est moche. Je suis riche, elle est pauvre. Je suis riche de ce que l'on m'a donné. J'ai tout pris. Elle n'a rien voulu. Rien qu'elle n'ait elle-même conquis. Elle est pauvre de ce qu'elle n'a pas pris. Alors, bien sûr, c'est moi qui vaincrai. Ma victoire est acquise. Qui a dit que les types moches et pauvres pouvaient gagner... Ca ne marche pas comme ça. C'est bien moi qui ai tous les atouts en main. Elle peut compter ses points. Elle a perdu. On le sait bien, tous, on le sait bien. C'est comme ça, la vie. Sans concessions ni équivoques. Les choses sont dites, un point c'est tout. A point. Atout. Mais quand la fiction transgresse les règles de la réalité, ça devient de suite plus complexe. La logique est compromise, l'acquis sur le qui-vive. Les dés sont pipés. C'est pas du jeu, je sais.
Il n'y a pour le moment pas de critique presse.