Au bord de l'Océan, j'ai dessiné et j'ai rêvé

Le livre de l’auteure pornicaise Claudine Chatelain : Au bord de l’Océan, j’ai dessiné et j’ai rêvé, vient d’être réédité.
Elle relate son expérience de thérapeute utilisant la peinture projective comme accès à l'inconscient.
"Deux amies thérapeutes se rencontrent. Au cours de leurs échanges, la première, Ulyssia, expose son cheminement pendant une année, à travers sa vie, ses amours, ses rêves, ses peintures. La deuxième, Pénélope, est analyste jungienne et spécialiste en dessin projectif. Ensemble, elles explorent l’Inconscient à l’aide de différents outils. Cela permet à Ulyssia de libérer sa créativité, d’intégrer son ombre et sa lumière, ainsi que son partenaire masculin intérieur."

Cet essai romancé retrace le chemin d’une femme thérapeute nommée Ulyssia. Afin d’instaurer un dialogue entre sa partie consciente et sa partie inconsciente, elle utilise, entre autres, les différents outils et approches révélés par Jung.
Dans l’introduction Claudine Chatelain présente son ouvrage :

« Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui partent à la découverte de leur Inconscient. A tous ceux qui se demandent : Qu’est- ce que mon Inconscient ? Que s’y passe-t-il ? Existe-t-il des outils pour y accéder ? Comment communiquer avec lui ?

Pour répondre autant que possible à ces questions, je me suis appuyée sur mon expérience personnelle, et professionnelle dans la relation d’aide. Afin de permettre une meilleure compréhension du fonctionnement de l’Inconscient, j’ai regroupé, sous un seul personnage, des témoignages de vie de certaines de mes patientes, des faits relatés par d’autres personnes ainsi que leurs rêves.

C’est un roman introspectif et initiatique que je propose, ou plutôt un essai romancé. Il retrace le chemin d’une femme, une thérapeute, Ulyssia, qui utilise entre autres les différents outils et les approches révélés par Jung, afin d’instaurer un dialogue entre sa partie consciente et sa partie inconsciente : en effet, les deux se complètent dans le but de réaliser l’unité intérieure.

Parmi ces approches, le dessin projectif exprime un état d’esprit du moment, une photo de l’inconscient au moment de la concrétisation de l’œuvre. […]

Les rêves, en revanche, se situent dans une atemporalité, L’Inconscient nous adresse des messages qui peuvent concerner le présent, le passé ou l’avenir, ce vers quoi l’on tend. On ne peut les interpréter qu’en tenant compte du contexte personnel du rêveur, et seulement en dernière instance faire appel à un dictionnaire de rêves. […]

Toujours dans les approches junguiennes, l’imagination active est définie par Barbara Hannah comme « un rêve vu ou entendu dans un état de veille » : le sujet y observe une attitude de présence vigilante, aux écoutes de tout ce qui monte du fond de lui-même. J’en cite de courts extraits dans le prologue et les intermèdes. »