La nouvelle, cette forme brève du récit qui doit tenir en haleine et amener des chutes surprenantes n’est pas des plus faciles. Il faut tenir et serrer de près une situation sans se désunir ni partir dans tous les sens. C’est un exercice propice aux concours sur des thèmes donnés ou avec des phrases obligées ; pour autant c’est un format des plus agréables à pratiquer. Vous trouverez ici les neuf premières, et dernières d’ailleurs, de mes nouvelles écrites depuis une dizaine d’années. Ce qui ne représente qu’une par an en moyenne ; modeste effort et contribution au genre auquel je n’ai pas encore sacrifié assez de temps, hélas !
Avoir un ami poète, ce n’est pas si fréquent dans ce monde de brutes. Et bien, j’en ai (au moins) un et il m’a demandé de préfacer son recueil de poèmes. Lourde responsabilité que j’ai assumée non seulement au nom du devoir de l’amitié mais surtout parce que je veux saluer cette volonté touchante de publier des textes poétiques. Si vous connaissiez Thierry Jamin, vous ne seriez pas étonnés de son projet éditorial : il est un doux poète, à la sensibilité exacerbée comme nous l’aimons, et son étonnante profusion n’est que le masque timide et fragile d’un cœur immense. Prenons alors le temps de voguer au fil des mots ivres de Thierry Jamin, ce Christophe Colomb du XXIe siècle qui va nous mener jusqu’au continent immense et presque oublié de la tendresse infinie.
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