Antoine Gouguel, gigolo, homo, séropo, schizo et pseudo héros, a non seulement 25 ans mais, pour rendre sa vie encore plus palpitante, en rajoute un peu en décrivant, sur son blog, son quotidien de tueur en série sans scrupules.
" Après lecture de ce roman gigogne, à la fois feuilleton policier et pamphlet humoristique, il ne restera plus rien de cette fascination louche qu’ont sur vous les serials killers de tout poil. Car la mort fauchant large, l’auteur, après avoir été victime de l'Amour, le sera lui-même de sa propre plume. Le lecteur et la bonne moralité seront saufs." (Stéphan Twohouse - MTV)
Un jeu d'esthètes anarchisants, entre pédés lettrés et gigolos fort beaux.
lalucarne.org
juillet 2012
http://www.lalucarne.org/index.php/lecture/item/438-chifoumi-.html Un article de Martine Laroche pour lalucarne.org.
Drôle de type que cet Antoine Gougel, mort depuis, qui semble avoir voulu se situer dans la lignée d’un Jean Genet, qui déclarait dans Le Funambule : « Sois ce monstre aux paupières mauves qui ne pouvait être que là, dans ce lieu équivoque, uniquement réservé aux êtres équivoques »…
Réussite que ce texte enlevé (!), autour d’un jeu, le Chifoumi !, sorte de concours de Feuille-Caillou-Ciseaux, dont l’enjeu est le nombre de personnes que l’on a tuées. Oui, mais un jeu d’esthètes anarchisants, entre pédés lettrés et gigolos fort beaux.
Oui, mais voilà, même un serial-killer, virtuel ou non, peut tomber du mauvais côté, tomber amoureux…
De quoi aimer ou détester ce livre !
TÊTU.com
juillet 2012
http://www.tetu.com/actualites/culture/au-rayon-livres-de-lamour-des-larmes-un-serial-killer-et-un-ephebe-21282 Un article de Bertrand Deckers
Gigolo, homo, séropo, schizo, Antoine Gouguel multiplie les «petites particularités». Autre «originalité» - et non des moindres! - Antoine est aussi un tueur en série. Un serial killer qui prend un malin plaisir à décrire - en détail! - ses crimes sur Internet. Son secret est mis à mal le jour où la fille de la gardienne - une fan de séries policières - découvre la véritable identité de l'étrange locataire. Et tente de le faire chanter! Mais il est dangereux de vouloir jouer avec Antoine...
Deux doigts de sexe Ce roman, à la fois feuilleton policier et pamphlet humoristique, débute par la vengeance de notre improbable héros. Le premier chapitre est à peine entamé que déjà, l'enquêteuse en herbe n'est plus qu'un cadavre. Au fil des pages, les corps sans vie vont se ramasser à la pelle. Mais Chifoumi! n'est pas qu'un livre de crimes. Entre deux «dérapages», le singulier et non moins très attachant Antoine va trouver le temps de tomber amoureux. Sa nouvelle victime? Un tagueur à l'allure de racaille. Mais, à nouveau, ses petites histoires - si insignifiantes pourtant! - risqueraient bien de le rattraper.
C'est drôle, caustique, détonnant. Avec deux doigts de sexe et une tonne d'humour, Antoine Gouguel signe ici son premier et dernier roman. Pourquoi? L'auteur qui tue plus vite que son ombre est décédé. Profitons-en pour souligner ici la particularité des Editions du Frigo: éditer des auteurs homosexuels disparus trop tôt.
Un jeu d'esthètes anarchisants, entre pédés lettrés et gigolos fort beaux.
lalucarne.orgjuillet 2012
http://www.lalucarne.org/index.php/lecture/item/438-chifoumi-.html
Un article de Martine Laroche pour lalucarne.org.
Drôle de type que cet Antoine Gougel, mort depuis, qui semble avoir voulu se situer dans la lignée d’un Jean Genet, qui déclarait dans Le Funambule : « Sois ce monstre aux paupières mauves qui ne pouvait être que là, dans ce lieu équivoque, uniquement réservé aux êtres équivoques »…
Réussite que ce texte enlevé (!), autour d’un jeu, le Chifoumi !, sorte de concours de Feuille-Caillou-Ciseaux, dont l’enjeu est le nombre de personnes que l’on a tuées. Oui, mais un jeu d’esthètes anarchisants, entre pédés lettrés et gigolos fort beaux.
Oui, mais voilà, même un serial-killer, virtuel ou non, peut tomber du mauvais côté, tomber amoureux…
De quoi aimer ou détester ce livre !
juillet 2012
http://www.tetu.com/actualites/culture/au-rayon-livres-de-lamour-des-larmes-un-serial-killer-et-un-ephebe-21282
Un article de Bertrand Deckers
Gigolo, homo, séropo, schizo, Antoine Gouguel multiplie les «petites particularités». Autre «originalité» - et non des moindres! - Antoine est aussi un tueur en série. Un serial killer qui prend un malin plaisir à décrire - en détail! - ses crimes sur Internet. Son secret est mis à mal le jour où la fille de la gardienne - une fan de séries policières - découvre la véritable identité de l'étrange locataire. Et tente de le faire chanter! Mais il est dangereux de vouloir jouer avec Antoine...
Deux doigts de sexe
Ce roman, à la fois feuilleton policier et pamphlet humoristique, débute par la vengeance de notre improbable héros. Le premier chapitre est à peine entamé que déjà, l'enquêteuse en herbe n'est plus qu'un cadavre. Au fil des pages, les corps sans vie vont se ramasser à la pelle. Mais Chifoumi! n'est pas qu'un livre de crimes. Entre deux «dérapages», le singulier et non moins très attachant Antoine va trouver le temps de tomber amoureux. Sa nouvelle victime? Un tagueur à l'allure de racaille. Mais, à nouveau, ses petites histoires - si insignifiantes pourtant! - risqueraient bien de le rattraper.
C'est drôle, caustique, détonnant. Avec deux doigts de sexe et une tonne d'humour, Antoine Gouguel signe ici son premier et dernier roman. Pourquoi? L'auteur qui tue plus vite que son ombre est décédé. Profitons-en pour souligner ici la particularité des Editions du Frigo: éditer des auteurs homosexuels disparus trop tôt.