Skip to the end of the images gallery Nav bascule
Skip to the beginning of the images gallery Nav bascule
Clotilde Martory
ePUB
951,1 KB
DRM : filigrane
ISBN: 9782322012237
Éditeur : Books on Demand
Date de parution : 24.04.2019
Langue: français
2,49 €
TVA incluse
Téléchargement disponible dès maintenant
Merci de noter que cet ebook ne peut pas être lu par une liseuse Kindle d’Amazon, mais seulement par des appareils qui peuvent prendre en charge des fichiers au format ePub. En savoir plus
Votre propre livre !
Devenez auteur avec BoD et vendez votre livre et votre ebook en librairie.
En savoir plusExtrait: Si comme toi, cher ami, j'avais le culte de la science ; si comme toi je m'étais juré de mener à bonne fin la triangulation de l'Algérie ; si comme toi j'avais parcouru pendant plusieurs années l'Atlas dans l'espérance d'apercevoir les montagnes de l'Espagne, afin de reprendre et d'achever ainsi les travaux de Biot et d'Arago sur la mesure du méridien, sans doute je serais désolé d'abandonner l'Afrique.
Quand on a un pareil but il n'y a plus de solitude, plus de déserts, on marche porté par son idée et perdu en elle. Qu'importe que les villages qu'on traverse soient habités par des guenons ou par des nymphes, ce n'est ni des nymphes ni des guenons qu'on a souci. Est-ce que dans notre expédition de Sidi-Brahim tu avais d'autre préoccupation que de savoir si l'atmosphère serait assez pure pour te permettre de reconnaître la sierra de Grenade ?
Et cependant je crois que nous n'avons jamais été en plus sérieux danger. Mais tu ne pensais ni au danger, ni à la faim, ni à la soif, ni au chaud ; et quand nous nous demandions avec une certaine inquiétude si nous reverrions jamais Oran, tu te demandais, toi, si la brume se dissiperait.
Quand on a un pareil but il n'y a plus de solitude, plus de déserts, on marche porté par son idée et perdu en elle. Qu'importe que les villages qu'on traverse soient habités par des guenons ou par des nymphes, ce n'est ni des nymphes ni des guenons qu'on a souci. Est-ce que dans notre expédition de Sidi-Brahim tu avais d'autre préoccupation que de savoir si l'atmosphère serait assez pure pour te permettre de reconnaître la sierra de Grenade ?
Et cependant je crois que nous n'avons jamais été en plus sérieux danger. Mais tu ne pensais ni au danger, ni à la faim, ni à la soif, ni au chaud ; et quand nous nous demandions avec une certaine inquiétude si nous reverrions jamais Oran, tu te demandais, toi, si la brume se dissiperait.
Rédigez votre propre commentaire
Il n'y a pour le moment pas de critique presse.