Ce livre a pour but d’étudier l’évolution de la représentation de la forêt dans l'imaginaire et la fiction littéraire. Lorsque la forêt est présente dans un livre, il est rare que ce soit comme simple décor ; la plupart du temps, elle joue un rôle décisif, en tant que personnage à part entière ; dans tous les cas, elle porte une forte charge symbolique. Il s’agit d’une figure profondément ambivalente, à la fois positive et négative : un lieu de refuge et de menace, accueillant et agressif, source d’épanouissement ou de régression.
Dans une première partie (brève), le contexte de l’étude est exposé : les rapports entre l’homme et la forêt, à travers les approches historiques (de la préhistoire à l’époque actuelle), économiques (des diverses formes de l’exploitation forestière à la sylviculture), symboliques (dans les diverses cultures, mythes et religions).
Je m’attache ensuite plus largement à exposer comment le thème de la forêt est traité dans le domaine littéraire : depuis sa présence dans l’Antiquité (poésie, philosophie), puis à travers les contes et légendes, les textes du Moyen Age (époque qualifiée d’« âge d’or » de la forêt) et jusqu’à l’époque contemporaine (poésie et roman) qui est la partie la plus développée.
Quelques auteurs parmi ceux commentés : Julien Gracq, J.M.G. Le Clézio, Apollinaire, H.D. Thoreau… Le thème est essentiellement étudié dans la littérature de langue française, mais il peut également être éclairé par des exemples significatifs pris dans d’autres langues. Il est mis en relation avec des constantes plus larges de l’expression littéraire comme le sentiment de la nature ou la perception du paysage.
Née en 1948 dans le Gâtinais, aux confins de l’Yonne, de la Seine-et-Marne et du Loiret. Études de lettres modernes à Paris. Après avoir vécu une dizaine d’années en Grèce, revient en France et s’oriente vers le journalisme (presse professionnelle de l’industrie). Vit et travaille à Paris. Depuis 2004, se consacre à l’écriture. Membre actif de l’Association pour l’Autobiographie (APA), elle fait partie du comité de rédaction de sa revue La Faute à Rousseau.
Grande lectrice de Roger Vailland, elle crée fin 2006, avec Alain Georges Leduc, le site consacré à cet écrivain et y publie plusieurs études thématiques sur son œuvre, récemment reprises dans un volume : \"Roger Vailland, l’essence d’un style\" (Le Coin du Canal, 2014). En 2011, elle publie un essai : \"Le Mexique, un cas de fascination littéraire (Au pays des chiens morts)\" aux éditions de l’Harmattan. En 2012, une étude sur la fiction criminelle par des auteurs femmes anglophones dans la période 1975-2000 : \"Des femmes dans le noir\" (Le Coin du Canal, 2012).
Il n'y a pour le moment pas de critique presse.