Après plusieurs tentatives infructueuses, une « Proposition de loi relative au droit à l'aide à mourir » est adoptée en 2025 par l'Assemblée nationale. Elle sera soumise au vote du Sénat. Sans les nommer, elle autorise le « suicide assisté » et l'« euthanasie ». Ce livre propose une analyse fondée uniquement sur le droit. Il constate l'effritement d'un interdit pénal anthropologique qui protège l'ordre public. Il démontre que cette proposition de loi avoue qu'il s'agit d'un crime qu'elle tente de justifier. Il révèle un monde où la mort d'un être humain, vulnérable, devient l'effet principal recherché par les professionnels de santé. En particulier, le pharmacien, réduit à un simple exécutant sans conscience, se voit attribuer la mission de fabriquer et de délivrer la « préparation magistrale létale ». L'auteur s'interroge sur le statut de ce produit inédit. Il observe que les laboratoires pharmaceutiques, eux, sont mis à l'écart de ce cheminement criminel. Il remarque que le maintien en vie devient un effet indésirable de cette potion mortelle ; il imagine la création d'une vigilance sanitaire appelée Thanatovigilance. Cette réflexion alerte tout en rappelant les droits de chaque être humain. Les professionnels de santé, et autres personnes impliquées, ne sont pas à l'abri de poursuites pénales pour notamment crime d'assassinat. Le meurtre n'est pas un droit de l'Homme.
Amine Umlil est docteur en pharmacie, ancien interne des centres hospitaliers universitaires de Toulouse, ancien étudiant à la faculté de pharmacie d'Angers. Titulaire de plusieurs diplômes universitaires dont une licence de droit et un master 2 en droit de la santé, il a publié dans différentes revues scientifiques et enseigné dans des instituts de formation en soins infirmiers. Il était praticien hospitalier responsable de la pharmacovigilance, de la coordination de neuf vigilances sanitaires, et du centre territorial d'information indépendante et d'avis pharmaceutiques. Il crée NHDEUM qui propose des services au public et aux professionnels.
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