Education : maître mot, vaste ambition, droit essentiel de chaque personne, qui ne se limite ni à la sphère parentale ni à l'école, même si ces deux lieux sont primordiaux. La France paraît manquer à sa mission : les résultats évalués dans des classements internationaux ne sont pas fameux, trop de jeunes sortent du système sans qualification, les inégalités sociales ne sont pas corrigées par le système éducatif, l'apprentissage de la fraternité citoyenne se fait mal. A qui la faute ? Pour sortir de ce diagnostic inquiétant et de la recherche de "coupables", les Semaines sociales de France, dans leur session annuelle des 19 et 20 novembre 2016 à Paris, ont voulu proposer des pistes de réflexion et d'action. Avec deux convictions : l'éducation, c'est l'affaire de toute une vie ; l'éducation, ça marche mieux quand les différents acteurs nouent des alliances et travaillent ensemble. En invitant groupes, associations, individus à proposer des solutions, les Semaines sociales ont ainsi élaboré, de façon collaborative, des propositions qui ont été présentées aux représentants de différents partis politiques.
Parmi les intervenants, citons : Pascal Balmand, Jean-Louis Bianco, Julia Kristeva, François Moog, Edith Tartar Goddet, Nicolas Truelle et aussi les jeunes de plusieurs mouvements, un rugbyman, un patron, un auteur de littérature jeunesse... Tous à leur manière, en collaboration avec d'autres, aident les jeunes à développer leurs talents et à tenir leur place dans le monde qui se construit.
Les travaux des Semaines sociales ont été accompagnés par une riche et longue enquête du quotidien la Croix dont nous reprenons ici de larges extraits.
Les Semaines sociales de France (SSF), association née en 1904, sont un lieu de formation, de débat et de propositions sur les grands enjeux de société. Elles se nourrissent de la pensée sociale de l'Eglise et des travaux de recherche contemporains dans un objectif de dialogue entre l'Eglise et la société, et afin de contribuer au vivre ensemble. Dès leur origine, la mission des Semaines sociales de France s'est manifestée par l'organisation d'une session annuelle consacrée à une question sociale contemporaine. Cette session qui durait une semaine aux premiers temps se déroule désormais sur deux jours.
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