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Histoire du mac-mahonisme
Sur une certaine tendance de la cinéphilie française entre 1951 et 1967
Couverture souple
200 pages
ISBN : 9782322395361
Éditeur : Books on Demand
Date de parution : 09.05.2022
Langue : français
Disponible en :
14,99 €
TVA incluse / Envoi en sus
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En savoir plusSECONDE EDITION : Index corrigé.
Dans son histoire des Cahiers du cinéma parue en 1991, Antoine de Baecque constatait, à propos du mac-mahonisme : "une littérature sûrement trop pauvre par rapport à l'influence du groupe". Depuis trente ans, cette carence a été partiellement comblée par plusieurs autobiographies mais aucun livre sur le mouvement dans sa totalité n'a été publié. Le fait est d'autant plus étrange que le mac-mahonisme continue d'infuser le débat, la critique et la pensée sur le cinéma. Ces dix dernières années, plusieurs revues originaires des quatre coins du monde ont abordé le sujet.
A un niveau plus superficiel, un des signes les plus éclatants de la postérité du mac-mahonisme est l'abondance d'idées reçues, plus ou moins fondées en réalité, qui continuent de circuler sur son compte : intransigeance puriste, snobisme réactionnaire, tendances fascistes...Dans la critique de cinéma, aucun mouvement n'aura eu d'aura aussi durablement sulfureuse ; pour de bonnes et de mauvaises raisons.
Mais qu'est-ce que le mac-mahonisme ? La fréquentation intensive de la salle du Mac-Mahon ? Une théorie du septième art qui prône le primat de la mise en scène ? Le culte d'une poignée de réalisateurs en tête desquels figurerait le "carré d'as" formé par Raoul Walsh, Fritz Lang, Otto Preminger et Joseph Losey ?
Raconter le mac-mahonisme, c'est raconter notamment: les tribulations d'une bande d'amis cinéphiles, la programmation d'une salle unique en son genre, un courant de pensée étudié aujourd'hui à l'université, les guerres de chapelles critiques au tournant des années 60, la restée embryonnaire "Nouvelle Nouvelle Vague", l'histoire d'une revue à partir de son neuvième numéro...
Quoi de commun, au-delà des éventuels liens d'amitié, entre l'activisme mené par Pierre Rissient, la théorie formulée par Michel Mourlet et le périodique dirigé par Jacques Lourcelles ? C'est ce que, s'appuyant sur des documents d'archives et des témoignages inédits, Christophe Fouchet a tenté de déterminer.
Dans son histoire des Cahiers du cinéma parue en 1991, Antoine de Baecque constatait, à propos du mac-mahonisme : "une littérature sûrement trop pauvre par rapport à l'influence du groupe". Depuis trente ans, cette carence a été partiellement comblée par plusieurs autobiographies mais aucun livre sur le mouvement dans sa totalité n'a été publié. Le fait est d'autant plus étrange que le mac-mahonisme continue d'infuser le débat, la critique et la pensée sur le cinéma. Ces dix dernières années, plusieurs revues originaires des quatre coins du monde ont abordé le sujet.
A un niveau plus superficiel, un des signes les plus éclatants de la postérité du mac-mahonisme est l'abondance d'idées reçues, plus ou moins fondées en réalité, qui continuent de circuler sur son compte : intransigeance puriste, snobisme réactionnaire, tendances fascistes...Dans la critique de cinéma, aucun mouvement n'aura eu d'aura aussi durablement sulfureuse ; pour de bonnes et de mauvaises raisons.
Mais qu'est-ce que le mac-mahonisme ? La fréquentation intensive de la salle du Mac-Mahon ? Une théorie du septième art qui prône le primat de la mise en scène ? Le culte d'une poignée de réalisateurs en tête desquels figurerait le "carré d'as" formé par Raoul Walsh, Fritz Lang, Otto Preminger et Joseph Losey ?
Raconter le mac-mahonisme, c'est raconter notamment: les tribulations d'une bande d'amis cinéphiles, la programmation d'une salle unique en son genre, un courant de pensée étudié aujourd'hui à l'université, les guerres de chapelles critiques au tournant des années 60, la restée embryonnaire "Nouvelle Nouvelle Vague", l'histoire d'une revue à partir de son neuvième numéro...
Quoi de commun, au-delà des éventuels liens d'amitié, entre l'activisme mené par Pierre Rissient, la théorie formulée par Michel Mourlet et le périodique dirigé par Jacques Lourcelles ? C'est ce que, s'appuyant sur des documents d'archives et des témoignages inédits, Christophe Fouchet a tenté de déterminer.
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