L’auteur est fidèle à sa conception du temps, où passé, présent et futur sont placés dans le même espace. Il évoque à travers treize nouvelles indépendantes, les pensées qu’il a eues depuis son entrée dans la vie, après l’achèvement du tome I. Qu’il s’agisse de questions universelles comme : La nécessité d’une gouvernance mondiale humaniste respectueuse de la valeur de tous les hommes. D’une comparaison osée entre les criminels d’états qui agissent sur les corps, quand les patrons d’entreprises détruisent la liberté des consciences. Il décape en évoquant l’égoïsme ambiant ; les paradis fiscaux et l’insolence criminelle de quelques milliers d’individus milliardaires qui capturent une partie importante de la richesse mondiale que la plupart des gouvernements acceptent sans réagir. Il montre que cela conduit à un génocide humanitaire insoutenable qui ne porte pas son nom avec les affamés qui meurent dans une quasi indifférence. Le terme de progrès « du consommer plus » doit devenir « le progrès du consommer mieux » pour que l’humanité ne se dirige pas vers des siècles de ténèbres. D’autres sujets, plus philosophiques ou spirituels sont abordés en apportant des réponses originales sur : l’homosexualité, l’importance des vertus pour éviter les déchirures de couple, ou bien multiplier l’amour en le divisant. On découvre une vision sur Dieu et la mort, qui interpelle en utilisant davantage la raison que la foi pour répondre à ces deux questions irrésolues depuis que l’homme dispose d’une conscience pour s’interroger. Après des études d’ingénieur, Bernard Nilles exerça des responsabilités dans de grandes sociétés, ainsi que dans le conseil en management. Depuis l’abandon de ses passions professionnelles, il retrouve celles plus anciennes pour la philosophie, l’écriture et la peinture !
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