Innombrables sont les historiens formés et diplômés dans les diverses branches de l’Histoire [Histoire de l’Antiquité -gréco-romaine-, Histoire du Moyen-Âge -médiévale-, Histoire de l’Epoque moderne, Histoire de la Renaissance, Histoire de l’Epoque contemporaine, Histoire du Siècle des Lumières, etc.].
Indénombrables sont ceux et celles qui se consacrent à l'Histoire toute spécialité confondue, qui racontent, analysent des faits, des aspects du passé, rédigent des ouvrages d'histoire, enseignent cette discipline.
Rares sont les historiens, toute discipline confondue, qui risquent d’émettre une quelconque réflexion, idée, observation, allusion, remarque, suggestion ou sous-entendu à propos de l’origine textuelle évènementielle ou factuelle [sources, auteurs, etc.] de l’Histoire et de l’Historiographie. Cela est d’autant plus déconcertant, lorsqu’il s’agit, par exemple, de l’étude sur la genèse des Sciences, sur l’idée ou la pensée des auteurs qui sont à l’origine de leur fondation, et enfin, des motivations qui les ont poussées à une telle entreprise.
La question fondamentale qui est posée à l’Histoire et à l’Historiographie est son historicité. Leur réalité est-elle attestée ?
Comment, à partir de la temporalité d’une succession d’époques [Moyen-Âge, Epoque moderne, Renaissance, Epoque contemporaine] aux intentionnalités historiques idéologiquement fluentes, s’édifient objectivité et validité évènementielle et factuelle ?
Ce sens particulier de l’historicité où temporalité, authenticité et validité objective, scientifique dirons-nous, était précisément parvenu à s’édifier dans des opérations de falsification institutionnelle.
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