Lectoure: Godelieve Lust vient de publier un livre sur le Dr Jean Lacapère
Ladepêche.fr
janvier 2022
Pourquoi cet ouvrage ?
"Le docteur Jean Lacapère (1898-1964), éminent rhumatologue, grand Résistant, déporté, a été oublié par ses compatriotes. Il est temps de raviver sa mémoire. Je n’ai pas connu personnellement le docteur Lacapère mais j’ai très souvent entendu parler de lui par sa sœur. En effet, Madeleine a vécu sous notre toit pendant 15 ans, nous étions sa famille d’adoption. Elle m’a confié des documents sur sa vie, son œuvre et la terrible épreuve de la déportation. Jean Lacapère n’a pas de descendants et je pense que c’est pour moi un devoir de mémoire de le tirer de l’oubli. En 2005, j’ai fait une communication sur lui à la Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers. Et à Fleurance, sur la façade d’une maison donnant sur la place de la mairie, une plaque de marbre évoque son nom. À Lectoure, rien encore, mais j’ai bon espoir que ce Lectourois d’exception soit enfin honoré officiellement, par exemple en donnant son nom à un établissement médical. Et maintenant, il y a ce petit livre, qui retrace sa vie de "médecin de la douleur" mais comprend aussi le récit très émouvant de sa déportation au camp de Schirmeck.
Lectoure: Godelieve Lust vient de publier un livre sur le Dr Jean Lacapère
Ladepêche.frjanvier 2022
Pourquoi cet ouvrage ?
"Le docteur Jean Lacapère (1898-1964), éminent rhumatologue, grand Résistant, déporté, a été oublié par ses compatriotes. Il est temps de raviver sa mémoire. Je n’ai pas connu personnellement le docteur Lacapère mais j’ai très souvent entendu parler de lui par sa sœur. En effet, Madeleine a vécu sous notre toit pendant 15 ans, nous étions sa famille d’adoption. Elle m’a confié des documents sur sa vie, son œuvre et la terrible épreuve de la déportation. Jean Lacapère n’a pas de descendants et je pense que c’est pour moi un devoir de mémoire de le tirer de l’oubli. En 2005, j’ai fait une communication sur lui à la Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers. Et à Fleurance, sur la façade d’une maison donnant sur la place de la mairie, une plaque de marbre évoque son nom. À Lectoure, rien encore, mais j’ai bon espoir que ce Lectourois d’exception soit enfin honoré officiellement, par exemple en donnant son nom à un établissement médical. Et maintenant, il y a ce petit livre, qui retrace sa vie de "médecin de la douleur" mais comprend aussi le récit très émouvant de sa déportation au camp de Schirmeck.