"Jusqu’à ce que mort s’ensuive" - car ne sommes-nous pas condamnés à la vie, précisément jusqu’à ce que mort s’ensuive ? - est un hymne à la vie et aux êtres vivants qui, tout remplis d’elle, doivent pourtant se préparer à la perdre. Les récits, variés autant par leur rythme que par leur facture, conduisent insensiblement le lecteur de la Vie vers la Mort. La Vie et son pétillement, des insectes aux animaux, et à l’homme. L’homme en devenir, l’enfant doté de toute sa candeur et son ingénuité, puis l’homme dans la plénitude de ses sentiments. La Mort et son cortège funèbre, s'attardant un moment à cette frontière magique où la vie peut encore, grâce à l’amour, triompher d’elle. Et au-delà, la mort définitive, individuelle puis universelle, en une apocalypse annonciatrice d’une nouvelle naissance.
Sans appel, la sentence du titre s’adoucit néanmoins en même temps qu’elle se précise. Au point de paraître finalement légère. Car la mort est bien le passage obligé vers cette autre réalité dont on soulève ici un coin du voile.
Scientifique de formation, Ariel Prunell a été Directeur de recherche et responsable de laboratoire au CNRS. Il est l'auteur de nombreux articles de recherche pure dans des revues anglo-saxonnes de haut niveau, et a participé à plusieurs ouvrages collectifs. Au cours de sa carrière, sa curiosité scientifique est cependant toujours allée de pair avec sa passion pour la littérature et pour l'écriture. Passion à laquelle il se consacre pleinement depuis 2008, année de sa retraite.
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