La beauté du sang

Henri Lécroux né en 1983 auprès de parents absents, absorbés par leurs travaux de recherche en mathématiques.
Le petit garçon, dès son plus jeune âge, subit la solitude et navigue dans les grandes pièces de la maison familiale, entre le gigantesque piano à queue et la froideur des murs, attendant désespérément Suzanne, sa nounou.
Maltraité à l'école par les grosses brutes qui règnent en maître dans la cour, il s'allie tout de même avec Toby, qui le met en garde et qui lui apprend les codes sociaux dont Henri manque cruellement, privé d'éducation parentale.
Lors d'une soirée où sa mère se montre attentive et lui joue un nocturne de Chopin, Henri voue, instantanément, une fascination vive et nécessaire pour le compositeur. Il découvre sa mère, musicienne de talent et décide de devenir au moins aussi bon qu'elle. Et c'est en choisissant des disques de Chopin dans la chambre parentale, qu'il va découvrir le roman de Bram Stoker : Dracula.
À son dix-septième anniversaire, en 2000, Henri s'auto-diagnostique psychopathe !

Quel a été le cheminement de ce diagnostic sauvage ?

Ce récit vous plonge dans le cerveau déviant d'Henri Lécroux, au coeur de ses émotions dépravées et de ses fantasmes diaboliques.

Entre la volonté d'écouter ses désirs et le refoulement de ses obsessions, quelle option choisir ?