Elle se prénomme Judith, ses parents roulent sur l’or, elle a vingt ans à peine, elle est jolie, vierge, exhibitionniste pour se faire peur, et malheureuse infiniment.
Elle a tenté de mettre fin à ses jours.
Un beau matin d’été, en vue de sa guérison express, sa cousine l’accompagne en un établissement spécialisé dans le traitement, la remise en selle et la révélation à elles-mêmes des jeunes filles et jeunes femmes dans son cas.
D’entrée de jeu, elle y subit un examen corporel et psychique, puis est traitée successivement par un gymnaste, un psychanaliste tantrique et un catcheur, cela dans la plus totale nudité, ou presque.
Toujours dans le même équipage, ou peu s’en faut, elle est ensuite livrée à moto, par des chemins d’une débauche quasi surréaliste, vers qui l’attend dans l’ombre et la désire parfaite.
Michel Cornillon, enté tardivement dans l'action politique, a d'abord milité dans divers partis de gauche. Mais aucun ne l'ayant satisfait, il a commencé à s'intéresser à différents mouvements citoyens et associatifs. Il avait commencé la rédaction d'un essai politique et philosophique censé prolonger son ouvrage précédent (Capitalisme, la chute et ensuite, lorsque l'apparition des Gilets Jaunes est venue lui offrir de nouvelles lumières.
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