« J’aime ses grands cheveux mauves et ses pantoufles à pompons lorsqu’elle se traîne lascivement dans l’appartement, le portable collé à l’oreille en train de donner des conseils à ses copines dépressives. J’ai rencontré Marie-Burne au centre de réinsertion pour délinquants mineurs. On a eu un gosse tout de suite, qui a réussi à se tailler une place de caïd dans son quartier de haute sécurité. Quand les enfants sont casés, les parents commencent une deuxième vie… » Pierre Zeidler n’a pas son pareil pour raconter des histoires du quotidien, évoquer des sujets de société ou aborder les grandes questions de l’existence. Il nous offre un recueil jubilatoire, parcouru d’une ironie et d’un absurde qui décoiffent.
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