Mots-clés : nouvelle naturaliste sur la mort et la peur, Émile Zola et les récits courts du XIXe siècle, histoire réaliste sur la conscience et la fin de vie, roman naturaliste français sur l'angoisse existentielle, analyse littéraire de Zola sur la mort apparente
Publié en 1879, « La Mort d'Olivier Bécaille » est une nouvelle d'Émile Zola qui se distingue par sa puissance dramatique et sa plongée dans l'expérience intime de la mort, réelle ou supposée. Le récit met en scène Olivier Bécaille, jeune homme tuberculeux, qui s'endort un matin et se croit mort. De son point de vue subjectif, Zola fait vivre au lecteur l'expérience suffocante d'un être enfermé dans son cercueil, spectateur impuissant de sa propre mise en terre. Cette narration à la première personne, à la fois oppressante et réaliste, produit une tension dramatique qui interroge les frontières entre la vie, la conscience et la mort.
Émile Zola (1840-1902) est l'un des auteurs majeurs de la littérature française et le principal théoricien du naturalisme. Né à Paris et élevé à Aix-en-Provence, il commence sa carrière comme journaliste et critique littéraire avant de se consacrer au roman. Son oeuvre monumentale, Les Rougon-Macquart, composée de vingt volumes publiés entre 1871 et 1893, constitue une fresque sociale et biologique qui retrace la destinée d'une famille sous le Second Empire, en explorant les lois de l'hérédité et les influences du milieu.
Il n'y a pour le moment pas de critique presse.