Nous l'avons pensé et dit de nombreuses fois. "Vas-y parle!" Pourtant, une fois cette parole libérée, vous êtes plongées dans une solitude interminable, où se mêle un silence judiciaire interminable et la perte de proches, dont les plus sacrés, vos enfants.
J'écris pour dénoncer cette longue période de "l'après plainte" que j'ai vécue aux côtés de ma femme victime de violence conjugale. Elle a vécu ce que beaucoup d'autres traversent, et lors de sa chute un peu plus solitaire chaque jour, j'ai commencé à écrire. Mais les mots ne sortaient qu'en rimes. Quoi de plus beau qu'une pointe de poésie pour décrire l'impossible.
Il n'y a pour le moment pas de critique presse.