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La Passe
ePUB
477,4 KB
DRM : pas de protection
ISBN : 9782322010493
Éditeur : BoD E-Short
Date de parution : 13.09.2014
Langue : français
0,99 €
TVA incluse
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En savoir plusExtrait :
Solstice d'été, en ce 21 juin 1982. Je venais tout juste de fêter mes quinze ans, âge tant attendu de ma majorité sexuelle, comme me l'avait tant et tant répété mon père depuis une semaine. Moi, je n'y avais même pas pensé avant, mais l'avocat bien installé, c'était lui, mon père. J'avais du poil au menton depuis quelques mois et j'en retirais une très grande fierté. Mon père m'avait tout juste montré comment me raser avec son coupe-choux, mais je tenais à arborer fièrement mes attributs au bahut. Ca impressionnait les filles et suscitait l'envie de mes copains moins précoces. Je jouais les fiers devant eux, mais j'étais timide, presque tétanisé par les filles. Maintenant, j'avais non seulement le droit de coucher avec qui je voulais, mais aussi de me marier, moi qui avait tout juste embrassé du bout des lèvres la fille de la concierge de l'immeuble le mois dernier. La prochaine que j'embrasserais, je coucherais avec elle, nous tomberions amoureux et je l'épouserais. Je m'en étais fait la promesse à la minute même de ce premier baiser volé dans le local poubelles. Pourquoi le local poubelles ? Parce que je venais de vider celle de mes parents et qu'elle s'est présentée avec la sienne. Nous nous sommes embrassés par accident. Nous nous sommes croisés dans l'embrasure de la porte du local, bousculés serait plus fidèle de ce qui s'est passé. Elle a trébuché, je l'ai rattrapée, Maria s'est retrouvée dans mes bras, son sac poubelle à la main, nos lèvres se sont collées et j'ai senti sa langue humide contre la mienne. Elle a soupiré et moi aussi. C'était mouillé. Pourtant, elle n'était pas très attirante avec sa tresse et sa blouse à carreaux.
L'après-midi avait été consacré à l'anniversaire classique avec les amis du lycée, le gâteau et les glaces, un semblant de boum encadré par ma mère qui assurait le service et veillait à l'absence totale d'alcool et de cigarette. Les filles étaient toutes en robes et talons comme il se doit pour un rallye en bon uniforme, les garçons portaient chemises et cravates comme des grands bien élevés.
Solstice d'été, en ce 21 juin 1982. Je venais tout juste de fêter mes quinze ans, âge tant attendu de ma majorité sexuelle, comme me l'avait tant et tant répété mon père depuis une semaine. Moi, je n'y avais même pas pensé avant, mais l'avocat bien installé, c'était lui, mon père. J'avais du poil au menton depuis quelques mois et j'en retirais une très grande fierté. Mon père m'avait tout juste montré comment me raser avec son coupe-choux, mais je tenais à arborer fièrement mes attributs au bahut. Ca impressionnait les filles et suscitait l'envie de mes copains moins précoces. Je jouais les fiers devant eux, mais j'étais timide, presque tétanisé par les filles. Maintenant, j'avais non seulement le droit de coucher avec qui je voulais, mais aussi de me marier, moi qui avait tout juste embrassé du bout des lèvres la fille de la concierge de l'immeuble le mois dernier. La prochaine que j'embrasserais, je coucherais avec elle, nous tomberions amoureux et je l'épouserais. Je m'en étais fait la promesse à la minute même de ce premier baiser volé dans le local poubelles. Pourquoi le local poubelles ? Parce que je venais de vider celle de mes parents et qu'elle s'est présentée avec la sienne. Nous nous sommes embrassés par accident. Nous nous sommes croisés dans l'embrasure de la porte du local, bousculés serait plus fidèle de ce qui s'est passé. Elle a trébuché, je l'ai rattrapée, Maria s'est retrouvée dans mes bras, son sac poubelle à la main, nos lèvres se sont collées et j'ai senti sa langue humide contre la mienne. Elle a soupiré et moi aussi. C'était mouillé. Pourtant, elle n'était pas très attirante avec sa tresse et sa blouse à carreaux.
L'après-midi avait été consacré à l'anniversaire classique avec les amis du lycée, le gâteau et les glaces, un semblant de boum encadré par ma mère qui assurait le service et veillait à l'absence totale d'alcool et de cigarette. Les filles étaient toutes en robes et talons comme il se doit pour un rallye en bon uniforme, les garçons portaient chemises et cravates comme des grands bien élevés.
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