Un ouvrage fondamental destiné aux chercheurs et à toute personne s'intéressant au décryptage de l'affaire de Rennes-de-Château et de l'abbé Saunière. Edition de poche agrémentée d'agrandissements de la carte de Rennes celtique d'Emile Boudet, d'analyses sémantiques basées sur les 60.000 mots utilisés par l'abbé Boudet dans La langue celtique et d'une notice biographique de l'abbé Henri Boudet.
Sous l'apparence d'un érudit traité de linguistique comparée et d'une étude archéologique des plus sérieuses sur un monument mégalithique local de Rennes-les-Bains, Henri Boudet invite le lecteur, à travers un livre énigmatique en huit chapitres paru en 1886, qui omet et substitue à loisir certaines lettres de l'alphabet, à s'interroger sur le sens caché de ses écrits et de ses curieuses découvertes archéologiques. Cet ouvrage passionnant dans lequel l'auteur tente d'associer le celtisme et le christianisme cherche à démontrer par l'étude étymologique de mots languedociens, hébreux, puniques, kabyles, basques et celtes l'existence d'une langue primitive commune à l'humanité, «une sorte de vieux celte» ayant donné la phonétique de l'anglais moderne et qu'il nomme La Vraie Langue celtique.
Jean Baptiste Edmond Boudet (1840-1907), notaire à Axat et frère d'Henri Boudet. Auteur des illustrations de La Vraie Langue Celtique et le Cromleck de Rennes-les-Bains.
Henri Boudet
Après des études au séminaire de Carcassonne où il obtient une Licence d'anglais, Henri Boudet est ordonné prêtre en 1861. Nommé vicaire de Durban en 1862, il est ensuite nommé curé desservant de Festes et Saint André en 1866, et enfin de Rennes-les-Bains le 16 octobre 1872. L'abbé Boudet était rentier, il recevait des revenus substantiels de terrains qu'il possédait en co-propriété avec sa soeur. Henri Boudet était un homme accompli, féru de franc-maçonnerie, occultisme et symbolisme. Il possédait un laboratoire photographique, une machine de Wimshurst, un appareillage de galvanoplastie et des densimètres, il s'intéressait à l'archéologie, à la philologie et à la paléographie. Il était aussi membre de plusieurs sociétés savantes : en 1888, il est admis comme membre correspondant de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne, et en 1897, de la Société de Linguistique de Paris. Ses études étymologiques portèrent sur plusieurs villages audois. Il est surtout connu comme l'auteur de La Vraie Langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains, livre énigmatique en huit chapitres, paru en 1886, et considéré comme la clef du trésor de Rennes-le-Chateau.
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