Pour Paul Duval, pas question de devenir prêtre, comme le voudrait son père Jacques. Devenu instituteur dans une région voisine, il s'est amouraché d'une élégante « snobinette » jeune femme et suscite l'incompréhension des siens, qui préfèreraient le voir heureux au bras de son ancienne fiancée « au coeur simple ». Comme dans tout bon roman du terroir dans lequel la vie agricole et la beauté des choses simples triomphent, Paul reviendra peu à peu à ses anciennes amours. Un roman manichéen et propagandiste qui témoigne des mentalités canadiennes-françaises du début du 20e siècle.
Né dans la région québécoise du Saguenay-Lac-Saint-Jean, où il a fondé le journal « Le travailleur » et écrit dans « Le Quotidien », ce journaliste et écrivain a collaboré à des dizaines de publications, notamment les quotidiens « La Presse », « Le Devoir » et « Le Soleil ». En juillet 1918, il fonde la revue « Le Terroir », organe de la Société des Arts, des Sciences et Lettres, qui sera publiée jusqu'en 1940. En tant que romancier, avec ses romans « Restons chez nous » et « L'appel de la Terre », il s'est pleinement inscrit dans le courant canadien du romain du terroir, magnifiant la vie agricole et les moeurs du paysan.
Il n'y a pour le moment pas de critique presse.