La première vérité qu'impose le tableau est la nôtre. Ainsi, le spectateur contemple davantage les reflets de ses propres représentations que les formes-couleurs du tableau.
En persévérant dans l'auto-contemplation, le spectateur fait germer le risque de mêler l'ennui et le mensonge, là où la nouveauté et la volupté s'embrassent.
L'erreur dans laquelle il persiste donne lieu à une seconde réalité du même phénomène, celle de la tragédie de l'auto-contemplation.
Diplômé d'un Master en droit de l'environnement et de l'urbanisme, Yosserian Geairon découvre la peinture en trouvant des tubes de gouaches par hasard au fond d'une déchetterie.
Depuis, il ne cesse de colorer les caprices de son imagination. Alliant la figuration et l'abstraction, sa recherche plastique le pousse à s'interroger sur la place du spectateur.
Du pinceau à la plume, il tend désormais à mener une réflexion sur la relation que nous entretenons avec le tableau.
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