Sur le champ de bataille d’Eylau, Chabert a miraculeusement échappé à la mort. S’il est bel et bien vivant, le colonel comte n’a pourtant plus d’existence administrative : sa succession est liquidée ; sa veuve, à qui l’on a très officiellement notifié la mort du colonel, s’est remariée. De retour à Paris, Chabert comprend qu’il est devenu un mort-vivant, l’incarnation un peu trop présente d’un passé désormais bien embarrassant pour la société de la Restauration. Revenu d’entre les morts parmi les vivants, Chabert demande des comptes à la société qui continue de vivre – sans lui. A-t-il le droit d’exiger de sa femme qu’elle abandonne son nouveau mari et ses deux enfants ?
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