À l'été 1906, Paul Cézanne vit ses derniers jours à Aix-en-Provence. Malade, épuisé, mais toujours habité par le feu de la création, il parle - à la première personne - dans un long monologue intérieur mêlant souvenirs, visions et confessions. Autour de lui gravitent des présences vives ou fantomatiques : Madame Brémond, sa gouvernante attentive ; Émile Zola, l'ami qui l'a trahi ; Gabrielle, une énigmatique géante musicienne venue troubler sa solitude... Avec une langue tantôt "parlée", tantôt lyrique, Philippe André fait entendre la voix du peintre dans sa vérité nue, entre lumière, fièvre et quête d'harmonie. Un roman singulier, à la croisée de l'art, de la mémoire et du rêve.
Psychiatre-psychanalyste, musicien et musicologue, écrivain, conférencier, Philippe André a passé quarante années à soigner les maladies mentales. Auteur de nombreux textes sur l'art et les sciences humaines, il vit aujourd'hui dans le Languedoc et se consacre entièrement à l'écriture et à la musique.
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