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Le Lac Ladoga
ePUB
454,5 KB
DRM : filigrane
ISBN : 9782955251737
Éditeur : Katembue Tshipepela
Date de parution : 27.07.2015
Langue : français
Disponible en :
2,99 €
TVA incluse
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En savoir plusUn aède grec s’est égaré sur les bords du lac Ladoga, dans la froide et mystérieuse forêt russe où, sans rejeter les agréments du monde moderne, nymphes et rusalkas s’ébattent encore. La fusion des temps et des lieux ajoute au romantisme charnel de poèmes à la forme ciselée. Les rythmes traditionnels du sonnet et de la ballade en quatrains français retrouvent sur les bords de ce lac une nouvelle jeunesse, comme soutenus de la harpe des vents et des eaux. Poèmes d’amour à la fois brûlant et pudique, hymnes à la femme, à la terre, aux esprits de la nature, textes brillants et primesautiers, éclats de printemps et rires de lumière : nous sommes ici au seuil d’un univers d’où la peur et le cri ont été abolis, où seule la vie jaillit en une jeunesse sans cesse renouvelée. Serait-ce un avant-goût du monde transfiguré ? Une transfiguration qui n’atteindrait pas seulement l’homme mais aussi les arbres et leurs dryades, les eaux et leurs nymphes, et jusqu’aux standards du jazz.
Nous retrouverons le cri, la souffrance et les cruautés de notre propre temps lorsque, quittant le lac et ses sortilèges, nous entrerons dans les insomnies qui n’ont de suaves que la sensualité qui les traverse. Pourtant, l’appel vers un nouvel Eden ne cesse de résonner en contrepoint de la douleur humaine, qu’il s’agisse des angoisses de Pénélope en son attente ou de la quête de la femme originelle. Et les dieux antiques s’effacent dans leur temple nu tandis que se révèle le Dieu-Homme. Ne nous hâtons pas de vouloir reconnaître des épisodes trop connus. Le regard a changé et tout se renouvelle.
Et le périple, parti de Grèce vers les forêts du nord profond, s’est infléchi, revenant vers le sud et l’orient pour atteindre à la fin les déserts, quelque part entre terres arabes et Afrique. Faut-il le révéler ? L’aède nous vient de cette Afrique à peine évoquée et qu’il sache épouser si étroitement l’âme et les mythes de nos contrées nous rend visible et claire notre mémoire. Qu’il en soit remercié !
Nous retrouverons le cri, la souffrance et les cruautés de notre propre temps lorsque, quittant le lac et ses sortilèges, nous entrerons dans les insomnies qui n’ont de suaves que la sensualité qui les traverse. Pourtant, l’appel vers un nouvel Eden ne cesse de résonner en contrepoint de la douleur humaine, qu’il s’agisse des angoisses de Pénélope en son attente ou de la quête de la femme originelle. Et les dieux antiques s’effacent dans leur temple nu tandis que se révèle le Dieu-Homme. Ne nous hâtons pas de vouloir reconnaître des épisodes trop connus. Le regard a changé et tout se renouvelle.
Et le périple, parti de Grèce vers les forêts du nord profond, s’est infléchi, revenant vers le sud et l’orient pour atteindre à la fin les déserts, quelque part entre terres arabes et Afrique. Faut-il le révéler ? L’aède nous vient de cette Afrique à peine évoquée et qu’il sache épouser si étroitement l’âme et les mythes de nos contrées nous rend visible et claire notre mémoire. Qu’il en soit remercié !
Jean-Serge Katembue T. (Ed.)
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