Écrit il y a vingt cinq ans, le premier chapitre de cette histoire se présentait comme une nouvelle. Elle donne le ton d'une histoire transgénérationnelle. La série de textes courts qui suivent n'ont apparemment aucun rapport, mais ce fil que l'auteure pressent, qu'elle cherche, reliera le tout dans l'itinéraire de son écriture. La génération descendante pose des questions auxquelles elle ne peut répondre en quelques phrases. Il est urgent d'apporter des réponses. Mais d'ailleurs, Elle, que sait-elle ? Quel message transmettre malgré le chaos, les cassures, les ruptures? Elle écrit pour ses enfants et plus encore ses petits-enfants qui ne la liront peut-être jamais mais, d'une manière ou d'une autre , tireront inévitablement bénéfice de cette mise à jour. La quête des mémoires éparpillées permettra à la narratrice de retrouver l'unité perdue à la lumière de l'âme. L'histoire familiale s'inscrit dans la Grande Histoire. Mais la Grande n'existe qu'au travers de la multitude des petites. Au cours du dialogue avec l'aïeule, malheureux fantôme en attente de l'attention d'un humain pour trouver sa place au banc des ancêtres, cet invisible lien rompu et oublié se retisse. Sa rencontre avec Jeanne dont les réponses lapidaires l'aident à se rassembler et l'emmènent subrepticement vers d'autres rencontres dans cet au-delà imaginaire.
Martine Burger au départ de la maison parentale, se laissera vite entrainer par des influences différentes et contradictoires. Elle fonde une famille puis la rompt , elle exerce le métier d'infirmière où elle ne se trouve pas, alors elle voyage et expérimente toutes sortes de jobs jusqu'à un retour tardif. Elle commence alors des études, devient psychothérapeute et commence à écrire.
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