Le mors aux dents

Le mors aux dents

Henry Gréville

Romance

ePUB

449,5 KB

DRM : filigrane

ISBN: 9782322151400

Éditeur : Books on Demand

Date de parution : 16.02.2019

Langue: français

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Quant à Célie, elle trouvait Valéry beau garçon, aimable, amusant. Une sorte de réserve instinctive l'avertissait pourtant qu'il n'aurait guère avec elle de côtés communs dans l'esprit, mais tout cela n'est que billevesées sentimentales, et dans la maison de son oncle chacun était fort en garde contre ces rêveries romanesques, ces prétextes à déclamations, dont les poètes et les romanciers, gens pratiques, tirent d'ailleurs de bons écus sonnants, mais qui sans cela n'auraient point de raison d'être.

Pendant que Célie terminait sa toilette de voyage, sa petite soeur Antoinette, blottie au fond d'un canapé, la regardait les yeux gros de larmes. C'était une fillette de douze ans, grande pour son âge, élégante et mince, aux bras trop longs, aux jambes trop maigres, mais tout cela deviendrait un jour gracieux et souple. Vêtue de bleu pâle, ses grosses boucles cendrées emmêlées et brouillées sur ses épaules, elle rongeait son petit mouchoir pour étouffer ses sanglots.
Henry Gréville

Henry Gréville

Henry Gréville, de son vrai nom Alice Marie Céleste Durand née Fleury, née le 12 octobre 1842, à Paris, et morte le 26 mai 1902, à Boulogne-Billancourt, est une femme de lettres française.

Fille de Jean Fleury, écrivain haguais et professeur à Paris, elle l'accompagne en Russie quand il devient lecteur en littérature française à l'université impériale de Saint-Pétersbourg. Elle y étudie les langues et les sciences avant d'y épouser en 1857, Émile Durand, professeur de droit français et amateur d'art.
Elle commence à écrire dans le Journal de Saint-Pétersbourg, puis, de retour en France, en 1872, elle prend le nom de plume d'Henry Gréville, en référence au village de ses parents. Elle écrit des romans sur la société russe et publie dans la Revue des Deux Mondes, le Figaro, la Nouvelle Revue, le Journal des débats, le Temp

Auteur prolifique, s'essayant au théâtre comme aux nouvelles, à la poésie comme au roman, elle a été à son époque, un écrivain à succès. Son manuel pour l'Instruction morale et civique pour les jeunes filles a été réédité 28 fois entre 1882 et 1891.

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