La concubine coiffée d’une toque en loutre, parée de boucles d’oreilles en perles de Mandchourie et vêtue d’une robe au dragon la contemple de son air impassible, avec une amorce de sourire au coin des lèvres. Ou serait-ce la femme qui contemple la concubine ? Dans ce jeu de miroir aux correspondances inédites, une histoire reste à écrire. Il y aurait une concubine, il y aurait un peintre. Et il y aurait cette femme étrangère à l’un et à l’autre. Cette femme que je suis.
Annie Huault enseigne le français langue étrangère à l’université de Heidelberg jusqu’en 2004. La langue chinoise lui ouvre alors la voie de l’écriture. Elle adopte son nom sinisé An Huo dès son premier récit, Lettres à Matteo Ricci, publié aux éditions Bayard en 2010. Le peintre de Qianlong est son deuxième récit. Elle vit à Heidelberg, en Allemagne.
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