Alors que le chevalier errant Fraillon arpente, perdu et affamé, la forêt qui tapisse les collines d'Hessequape, une flèche des plus improbables vient se ficher droit dans le gras de son mollet.
Par chance, il est immédiatement pris en charge à la Caverne, havre de socialisation prisé des Hessequappois. C'est là qu'il se lie d'amitié avec deux figures emblématiques du village : le ménestrel, dont personne ne sait quel est l'instrument, et le baron avide de pimenter une vie ternie par les mondanités.
Mais l'arrivée de Fraillon éveille la méfiance de la famille altière du baron, gardienne malgré elle d'un secret ancestral dont les conséquences pourraient bien résonner jusqu'à notre époque contemporaine...
S'entrelacent alors les rails d'une épopée délicieusement cohérente, hardiment piquante, racontée avec chichis par l'ironique Joris, votre narrateur aussi insupportable que facétieux.
Employé depuis six ans par la Faculté d'Informatique de l'Université de Namur, en Belgique, j'ai la double casquette d'assistant de cours et de doctorant. Cela signifie que je donne des séances d'exercices aux étudiants et qu'en parallèle, je fais de la recherche fondamentale dans le domaine de la programmation logique.
En complément de cet emploi à temps plein, j'aime passer celui qu'il me reste à concevoir l'intrigue et les énigmes de jeux d'évasion (escape games) faits maison, ainsi qu'à écrire. Les jeux que je crée avec mon épouse Alison (qui est graphiste) s'appuient sur de petits objets transformés en des automates mystérieux. Pour ce faire, nous allions programmation, électronique, communication visuelle et écriture de scénarios.
Quant à la prose, je la pratique de façon hebdomadaire, typiquement un soir par semaine. Parfois, je retrouve un ami écrivain dans un café et nous constatons que notre inspiration ne fait qu'augmenter au fil des bières ingurgitées, jusqu'à un certain stade critique. D'autres fois, j'écris dans le canapé, une main caressant notre chien Bambou pendant que de l'autre j'alimente le feu ouvert.
En 2022, après de nombreuses étapes de relecture, j'ai fièrement présenté mon roman Le Premier Fou à des éditeurs en vue de son éventuelle publication. Malheureusement, comme bien des auteurs dans ce cas de figure, je n'ai essuyé que des refus, souvent matérialisés par une simple absence de réponse. Dans un sursaut de résilience (le mot est à la mode, je sais, mais là, je le trouve bien placé), je me suis alors lancé dans cette aventure qu'est l'autoédition. Le principe : rendre son livre disponible à la commande, même sans l'aide d'un éditeur.
A présent, je travaille sur différents projets. La suite du Premier Fou est déjà sur le feu ; elle se déroule quelques années après le dénouement du premier volet. Grâce à tout ce qui est mis en place dans celui-ci, cette suite promet d'être explosive, avec davantage d'action et moins de ces interventions intempestives du narrateur qui font l'unicité du premier opus, mais avec tout autant d'originalité.
Dans un autre registre, j'ai également concocté un recueil de nouvelles, intitulé Les Pros et les Cons, au fil des années. L'idée était d'adopter un tout autre style que le « parti pris » du Premier Fou, afin d'explorer des inspirations variées, contemporaines et même, pour certaines, fantastiques. Le recueil demande encore un peu de travail mais sa parution est pour bientôt.
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