En ces temps où l’on parle souvent de chocs des cultures ou chocs des civilisations, quel meilleur exemple à donner que Nice et la Révolution. En l’an de grâce 1792, le comté nissard est une terre italienne, possession de la maison de Savoie, et qui compte bien le rester. La Révolution française entamée trois ans plus tôt va changer son destin. Nice et sa région, envahies par les troupes française, vont devenir pour le nouveau régime un laboratoire d’acculturation. Une tentative de greffe des idées nouvelles sur un corps étranger. L’expérience fut intéressante et riche d’enseignements. Elle démontre du moins que tout processus d’assimilation ne saurait réussir sans l’approbation du peuple
Né en 1974, José MARTINS CORREIA a entrepris des études d’Histoire à l’Université de Nice Sophia-Antipolis. Titulaire d’une Maîtrise en 1999 avec mention, il reste un ardent défenseur et un éternel curieux de sa ville qui le lui rend bien.
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