En été 1913, Serge Prokofiev alors âgé de 22 ans est amené, à la suite de la perte d’un ami, à modifier en dernière minute des projets de vacances. Au lieu de s’en aller de Saint- Pétersbourg vers la Crimée, c’est pour Paris qu’il prend le train. Les observations notées en cours de route par le jeune compositeur sont à la mesure de sa juvénile et naturelle impétuosité. Un livre trop touristique ? Ce sera peut-être une objection. Les nombreux intertitres sont là pour corriger l’impression que pourrait donner la table des matières. Ainsi sera-t-on amené à découvrir un peu plus Prokofiev avide de tout, impatient, conscient de ses potentialités, la musique étant omniprésente en une année faste entre toutes : 1913. Le texte rend perceptible un monde qui a brutalement basculé peu après et que les anciens, dont l’auteur, touchent encore du doigt par les souvenirs d’enfance personnels et les récits d’une réalité quotidienne entendus de leurs parents, contemporains de notre héros.
Né à Gand (Belgique) en 1929. Arrivé en Suisse en 1952 ; longs séjours en sanatorium jusqu'en 1967. De 1957 à 1961, télétravail de lecteur/correcteur pour la maison d'édition Verlag Organisator AG (Zurich). De 1962 à 1971, rédacteur/traducteur à l'Institut suisse de recherche sur les pays de l'Est/Schweizerisches Ostinstitut (SOI, Berne). De 1971 à 1975, traducteur à la Direction de l'agriculture du canton de Berne. De 1975 à 1993, traducteur municipal (Ville de Bienne). Musicien amateur depuis l'enfance (violon). Depuis 2009, critique musical occasionnel pour le Journal du Jura (Bienne). Marié, deux enfants.
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