Les enfants de Pandore

Paris, 1920. Norbert Niedrig s'est retiré de la société. Calfeutré dans sa maison, il dissimule sa honte et se nourrit de mensonge et d'alcool. Mais voilà qu'on sonne à sa porte. Lui qui n'attendait plus rien ni personne se voit alors projeté dans un monde disparu, un monde qui résonne du bruit des fêtes et de la guerre, des amours folles et des trahisons.
Les âmes se dévoilent, les aprioris se taisent pour laisser entendre le cri des cœurs qui se sont si longtemps tus. Cette danse tour à tour tumultueuse et silencieuse de confidences et de replis confère à cet étrange huis-clos un climat de tension particulière, où le burlesque le dispute au tragique.
On s'attache à ces êtres malmenés par la vie, malgré leur médiocrité, malgré leurs petitesses, si humaines au fond.