Ce recueil des contributions à une journée d'études du 4 novembre 2023 souligne que le travail de mémoire des violences sexuelles dans les Eglises est un devoir de justice :
- envers les personnes victimes qui le demandent comme signe de la reconnaissance des violences et crimes commis, et du silence et du déni qui leur ont été infligés ;
- envers la société dans son ensemble, car par leur défaillance en matière de protection des enfants et des personnes vulnérables, et par leur tolérance de l'impunité, des communautés ecclésiales ont gravement porté atteinte aux contrats sociaux et de confiance qui fondent notre vivre ensemble.
Le travail de mémoire est également une responsabilité pour les Eglises qui implique un chemin de repentance et de réformes institutionelles conséquentes pour influer sur le caractère systémique des violences sexuelles.
Les bénéfices de la vente de ce livre sont reversés à l'association "Mémoires des violences sexuelles et abus dans les Eglises," qui travaille, dans un objectif scientifique et de prévention, aux mémoires des situations d'emprise, d'abus de conscience, d'abus spirituels, et de violences et de crimes sexuels dans des contextes ecclésiaux.
Katherine Shirk Lucas co-préside l'association "Mémoires des violences sexuelles et abus dans les Eglises" avec Véronique Garnier.
Elle enseigne à la faculté de théologie de l'Institut catholique de Paris, où elle est l'assesseure catholique de l'Institut supérieur d'études oecuméniques.
Elle est membre de la Commission de théologie de l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT)-France et du Groupe des Dombes.
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