Eliane Schierer a 63 ans. Depuis sa retraite en 2015 elle se consacre à son hobby, la rédaction de romans policiers. Les 25 dernières années elle était employée dans un back-office d'une banque allemande au Luxembourg. Sa langue maternelle est le luxembourgeois.
Elle écrit des polars après une carrière en banque
L'Essentiel
janvier 2021
TRESSANGE/LUXEMBOURG - Eliane Schierer a passé 25 ans à la Commerzbank. Retraitée depuis 2015, elle écrit des romans policiers sous le nom d'Agatha Landsburry. Secrétaire, dactilo puis écrivaine, la carrière d'Eliane Schierer suit une certaine logique dans l'art de dompter les mots et de leur donner du sens. Pourtant, la femme de 62 ans ne fait aucun lien entre ses différentes vies. Il y a d'abord ce CAP en bureautique, ce poste au secrétariat des ateliers Cogifer-Kihn puis, à partir de 1990, l'entrée à la Commerzbank, où elle a occupé un poste de secrétaire, de gestion de crédits et de formation des jeunes recrues. Une carrière bien remplie au Grand-Duché jusqu'à la retraite en juin 2015.
Et c'est là, «comme une thérapie» pour affronter son nouveau quotidien, que la franco-luxembourgeoise, née et élevée à Rumelange, commence à noircir des feuilles blanches. «J'ai toujours adoré les dissertations», raconte-t-elle pudiquement à L'essentiel. De son imagination sont nés depuis plusieurs romans, surtout policiers comme la saga de Nouvelles «Les enquêtes de Smith et Hard». «Je regarde beaucoup de séries à la télévision, je m'inspire de l'actualité, de faits courants...», explique l'autrice, qui n'hésite pas à approfondir son travail pour donner à ses scénarios, et à ses personnages, une dimension plus réaliste.
Meurtre d'un boucher de la capitale Pour une enquête, elle a contacté la police scientifique de Bruxelles. Pour une autre, un hippodrome ou même une galerie d'art. Dans «Meurtres à la carte», c'est un boucher de la place d'Armes, à Luxembourg-Ville, qui est assassiné. «Meurtres en Moselle» se déroule pour sa part côté français, à Fontoy et Thionville. Éliane Schierer vit depuis plusieurs années en Moselle, à quelques centaines de mètres seulement de son Luxembourg natal. «Je ne suis pas une acharnée, j'écris au fil de l'inspiration, pendant mon temps libre», glisse-t-elle. Agatha Landsburry a déjà signé six romans dont elle a vendu plusieurs dizaines d'exemplaires.
Après une expérience auprès d'une maison d'édition, mais sans réseau de libraire, elle gère elle-même, depuis le 15 janvier, ses droits d'auteur. Tous ses ouvrages sont accessibles via la plateforme en ligne Books on demand.
Elle écrit des polars après une carrière en banque
L'Essentieljanvier 2021
TRESSANGE/LUXEMBOURG - Eliane Schierer a passé 25 ans à la Commerzbank. Retraitée depuis 2015, elle écrit des romans policiers sous le nom d'Agatha Landsburry.
Secrétaire, dactilo puis écrivaine, la carrière d'Eliane Schierer suit une certaine logique dans l'art de dompter les mots et de leur donner du sens. Pourtant, la femme de 62 ans ne fait aucun lien entre ses différentes vies. Il y a d'abord ce CAP en bureautique, ce poste au secrétariat des ateliers Cogifer-Kihn puis, à partir de 1990, l'entrée à la Commerzbank, où elle a occupé un poste de secrétaire, de gestion de crédits et de formation des jeunes recrues. Une carrière bien remplie au Grand-Duché jusqu'à la retraite en juin 2015.
Et c'est là, «comme une thérapie» pour affronter son nouveau quotidien, que la franco-luxembourgeoise, née et élevée à Rumelange, commence à noircir des feuilles blanches. «J'ai toujours adoré les dissertations», raconte-t-elle pudiquement à L'essentiel. De son imagination sont nés depuis plusieurs romans, surtout policiers comme la saga de Nouvelles «Les enquêtes de Smith et Hard». «Je regarde beaucoup de séries à la télévision, je m'inspire de l'actualité, de faits courants...», explique l'autrice, qui n'hésite pas à approfondir son travail pour donner à ses scénarios, et à ses personnages, une dimension plus réaliste.
Meurtre d'un boucher de la capitale
Pour une enquête, elle a contacté la police scientifique de Bruxelles. Pour une autre, un hippodrome ou même une galerie d'art. Dans «Meurtres à la carte», c'est un boucher de la place d'Armes, à Luxembourg-Ville, qui est assassiné. «Meurtres en Moselle» se déroule pour sa part côté français, à Fontoy et Thionville. Éliane Schierer vit depuis plusieurs années en Moselle, à quelques centaines de mètres seulement de son Luxembourg natal. «Je ne suis pas une acharnée, j'écris au fil de l'inspiration, pendant mon temps libre», glisse-t-elle. Agatha Landsburry a déjà signé six romans dont elle a vendu plusieurs dizaines d'exemplaires.
Après une expérience auprès d'une maison d'édition, mais sans réseau de libraire, elle gère elle-même, depuis le 15 janvier, ses droits d'auteur. Tous ses ouvrages sont accessibles via la plateforme en ligne Books on demand.