Dans l'obscurité d'une tempête financière ayant secoué leur univers, quatre êtres florissants au coeur de la cinquantaine voient leur sérénité troublée par l'arrivée d'un PDG au coeur de pierre. Dans ce théâtre d'ombres, le spectre de l'âge se dresse comme une malédiction, car, s'il est convenu que l'expérience soit une richesse, dans cette enceinte, elle est hélas synonyme de relégation. Les premières piques, légères comme des plumes, sont accueillies avec insouciance, mais au fur et à mesure, un souffle de mépris commence à ronger leur dignité. Les premières injures, insidieuses, sont accueillis avec un sourire forcé, mais le flot d'agressions s'épanouit, laissant ces travailleurs épuisés, meurtris, et leur essence s'effrite peu à peu. Accablés par des journées marquées par l'infamie, ils regagnent leur foyer le coeur lourd, blessés dans leur chair et leur esprit, témoins d'un cycle incessant d'humiliations sous le regard complice d'autrui qui, sans mot dire, sait tout.
Ayant passé la majorité de sa vie au sein des lumières et des ombres de Paris, Doniphan-Dalibor Dureux, bien qu'ayant élu domicile en province, conserve un attachement profond à la métropole qui l'a vu s'épanouir. La passion pour l'écriture l'a effleuré tardivement, en raison de sa fréquentation, à une époque, des arcanes du théâtre. Par conséquent, son essence le pousse naturellement à se diriger vers les voies de la dramaturgie. Sa première pièce, intitulée « Le mécanisme de l'escargot », marque le début de son parcours, suivi par d'autres textes tels que « Mouvements et Conversations ».
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