- Un texte bref, essentiel, et peut-être plus urgent aujourd’hui qu’au moment de sa rédaction. - Dans ce court essai d’une densité fulgurante, Simone Weil interroge l’un des fondements les plus admis et les moins questionnés de nos démocraties modernes : l’existence même des partis politiques. Loin de toute provocation gratuite, elle dévoile avec une clarté saisissante comment ces organisations, en prétendant structurer la vie civique, en viennent à confisquer la pensée individuelle au profit d’une logique unique : celle du pouvoir. Dans sa préface, Jean-David Haddad replace le texte dans notre époque, où les partis se multiplient à mesure que la pensée s’appauvrit. Il éclaire ce diagnostic weillien d’une perspective contemporaine : les partis ne sont plus des laboratoires d’idées, mais des machines à positions, des systèmes d’appartenance qui substituent une morale collective à la responsabilité personnelle.
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