Cet essai résulte d'une longue enquête sur les origines de notre humanité. Malgré la bonne volonté des auteurs antiques et des chercheurs contemporains, notre mémoire collective s'égare. Par exemple, notre humanité est-elle la première sur Terre? Les mécanismes de l'évolution sont-ils tous identifiés? Etc. Enfin, le devoir de mémoire exige de réhabiliter la population qui nous extirpa du néant postglaciaire. Inutile de chercher sur les continents : au sortir de la dernière glaciation, la baisse du niveau des océans battait des records. Cette population vivait dans le Pacifique. Ensuite, elle propagea ses valeurs et ses aptitudes sur toute la planète.
L'auteur relève des écarts entre les chroniques anciennes et les interprétations des ouvrages modernes. La majorité de ces écarts s'expliquent par le fait que les modernes interprètent avec les connaissances usuelles. L'exemple trivial reste celui des « dieux ». Les civilisations de l'Antiquité nous induisirent en erreur en nous les présentant comme des divinités. Or, seuls des êtres humains accédaient au statut de « dieu », soit la plus haute reconnaissance sociale durant la Protohistoire et la Haute Antiquité. Du coup, chaque chronique ancienne devient un récit historique dont on peut épurer les mythes accumulés par les copistes au fil du temps.
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