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Paluds
Chroniques de Couraurges Tome 3
Tome 3 : Chroniques de Couraurgues
ePUB
240,2 KB
DRM : filigrane
ISBN : 9782322605835
Éditeur : BoD - Books on Demand
Date de parution : 24.04.2025
Langue : français
Accessibilité: Entièrement accessible
Disponible en :
7,49 €
TVA incluse
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En savoir plusDes patriotes italiens, favorables à l'unité de l'Italie, se sont réfugiés aux abords du Lac Trasimene pour échapper à la police du roi du Piémont. Marthe Regardini qui est une patriote engagée. fait appel à l'ancien inspecteur Debrume pour qu'il lui vienne en aide lors d'une livraison d'armes.
Debrume a toujours vu en Marthe la personne qui lui faisait le plus penser à sa défunte épouse et par conséquence il ne pouvait rien lui refuser. Mais assister une personne aussi pleine de vitalité et de courage n'est pas une partie de plaisir !
Il la regardait en coin. Et chaque fois, il recevait un coup dans la poitrine. Elle représentait la vie et la mort en une entité indissociable.
Elle en était le symbole absolu. Il aimait tout d'elle, chaque geste, chaque regard, chaque syllabe qu'elle prononçait. Elle avait, par exemple, une façon bien à elle de bouger les mains. Il les observait à la dérobée, les devinait sous ses gants de cuir comme il devinait
son corps de femme dans la fleur de l'âge sous ses vêtements de garçon. Plus tard, quand elle aurait repris son apparence de femme, il devinerait la nudité de ses formes sous ses dentelles et ses jupons. Il lui arrivait aussi de l'imaginer mère pour la première fois, tenant un enfant dans ses bras, le caressant de ses mains fines avec ces gestes qu'il aimait et qui n'appartenaient qu'à elle. Avec amertume, il pensait que Céleste eût été une mère douce et aimante. Mais la vie ne lui avait pas laissé le temps de le devenir.
Debrume a toujours vu en Marthe la personne qui lui faisait le plus penser à sa défunte épouse et par conséquence il ne pouvait rien lui refuser. Mais assister une personne aussi pleine de vitalité et de courage n'est pas une partie de plaisir !
Il la regardait en coin. Et chaque fois, il recevait un coup dans la poitrine. Elle représentait la vie et la mort en une entité indissociable.
Elle en était le symbole absolu. Il aimait tout d'elle, chaque geste, chaque regard, chaque syllabe qu'elle prononçait. Elle avait, par exemple, une façon bien à elle de bouger les mains. Il les observait à la dérobée, les devinait sous ses gants de cuir comme il devinait
son corps de femme dans la fleur de l'âge sous ses vêtements de garçon. Plus tard, quand elle aurait repris son apparence de femme, il devinerait la nudité de ses formes sous ses dentelles et ses jupons. Il lui arrivait aussi de l'imaginer mère pour la première fois, tenant un enfant dans ses bras, le caressant de ses mains fines avec ces gestes qu'il aimait et qui n'appartenaient qu'à elle. Avec amertume, il pensait que Céleste eût été une mère douce et aimante. Mais la vie ne lui avait pas laissé le temps de le devenir.
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