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Procès de Jérôme Carcopino, ministre de Vichy
Fragments de théâtre
ePUB
414,5 KB
DRM : pas de protection
ISBN : 9782322667024
Éditeur : BoD - Books on Demand
Date de parution : 27.09.2025
Langue : français
Accessibilité: Entièrement accessible
Disponible en :
9,99 €
TVA incluse
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En savoir plusLa façon dont notre société traite les Juifs témoigne de son degré de civilisation, parmi d'autres éléments bien entendu.
Ce qui s'est passé sous le régime de Vichy est tout à fait abominable.
Beaucoup a été dit mais tout n'a pas encore été dit. Les historiens continuent de travailler et il faut les encourager pour que ça serve. « Ce qui est arrivé peut recommencer » a dit Primo Levi .
Nous avons ouvert, sur cet itinéraire de mémoire, le cas de Jérôme Carcopino qui a appliqué les lois d'exclusion des Juifs, notamment dans son secrétariat d'Etat entre le 24 février 1941 et le 18 avril 1942.
Il a rédigé ses Souvenirs avec une complaisance certaine sur son rôle dans ce domaine et cela a longtemps tenu lieu d'histoire. Grâce à des historiens, une autre vérité a émergé.
Nous devons ici penser aux victimes de l'épuration, par certains côtés tout à fait excessive, conduite par Jérôme Carcopino. Au-delà du devoir mémoriel présidentiel, courageux et décisif (Chirac), souvent trop timide ou trop expéditif ou même presque négationniste, trop longtemps limité à un oubli dit « nécessaire » (Pompidou, Giscard, Mitterrand) ou au silence, totalement scandaleux, il doit y avoir une place aussi pour la demande mémorielle de pardon par la descendance ou la parenté.
Ce qui s'est passé sous le régime de Vichy est tout à fait abominable.
Beaucoup a été dit mais tout n'a pas encore été dit. Les historiens continuent de travailler et il faut les encourager pour que ça serve. « Ce qui est arrivé peut recommencer » a dit Primo Levi .
Nous avons ouvert, sur cet itinéraire de mémoire, le cas de Jérôme Carcopino qui a appliqué les lois d'exclusion des Juifs, notamment dans son secrétariat d'Etat entre le 24 février 1941 et le 18 avril 1942.
Il a rédigé ses Souvenirs avec une complaisance certaine sur son rôle dans ce domaine et cela a longtemps tenu lieu d'histoire. Grâce à des historiens, une autre vérité a émergé.
Nous devons ici penser aux victimes de l'épuration, par certains côtés tout à fait excessive, conduite par Jérôme Carcopino. Au-delà du devoir mémoriel présidentiel, courageux et décisif (Chirac), souvent trop timide ou trop expéditif ou même presque négationniste, trop longtemps limité à un oubli dit « nécessaire » (Pompidou, Giscard, Mitterrand) ou au silence, totalement scandaleux, il doit y avoir une place aussi pour la demande mémorielle de pardon par la descendance ou la parenté.
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