Dans les années 1920-1930, le radium est à la mode. Employé dans des cosmétiques, des peintures luminescentes, des dentifrices, des cigarettes et même des sodas "atomiques", son usage est aussi considéré comme une révolution médicale. Il est vendu dans des comprimés, des pommades et des eaux miraculeuses par des laboratoires qui vont jusqu'à prétendre que la radioactivité a le pouvoir de rajeunissement. Parmi eux, les Bailey Radium Laboratories, créateurs du Radithor, une eau radioactive au succès aussi fulgurant que dévastateur, dont la trajectoire croisera, pour le pire, celle du champion de golf et milliardaire Ebenezer McBurney Byers en 1927.
Avec Radithor, Alexandre Page revient sur l'un des plus grands scandales sanitaires du XXe siècle, à une époque où un concessionnaire automobile, repris de justice et sans diplôme pouvait fonder un laboratoire médical et vendre comme un remède miracle plus de 400 000 doses d'un poison mortel.
Alexandre Page est né en 1989 à Clermont-Ferrand. Docteur en histoire de l'art, il est également, depuis 2019, auteur de fiction. À ce jour, il a publié dix ouvrages, parmi lesquels Partir, c'est mourir un peu et Les Grues blanches, respectivement finalistes en 2019 et 2023 du prix des Plumes francophones dédié aux meilleurs romans parus en autoédition.
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