Si l'immensité peut être angoissante pour certains, elle peut tout au contraire, être envoûtante pour d'autres. Et c'est le cas pour René. Outre cette impression d'infini, la douceur du paysage du Cézallier -la "petite Mongolie" française-, n'a d'égal que celle des deux personnages principaux qui s'y fondent jusqu'à s'y confondre et dont les principales qualités sont la délicatesse, la compréhension, l'écoute de l'autre, c'est à dire la psychologie.
Après avoir écrit, presque par hasard, un livre sur la marche au long cours et ses caractéristiques, en particulier sur les chemins de Compostelle, j'ai eu envie, égoïstement, de rester dans cet univers. Cette fois, c'est un roman qui s'inscrit dans cette ambiance. Mais je suis passé d'un esprit de convivialité à un esprit de douceur, celle qu'inspire ces paysages si particuliers.
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