Roma Termini est ne de ce qui etreignit l'auteur apres la publication de Place de la Victoire, mon premier livre. C'est le roman d'un homme presse, d'un transfuge qui erre entre passe et present, entre la jeunesse et le temps qui fuit, qui ecrit en liberte. Liberte qui, au second plan, comme le flou des lointains d'une photographie, devient un personnage immanent et presque un sujet. Le livre libere l'auteur d'obsessions familiales, une catharsis le conduit vers des voyages aux Pays-Bas, en Haute-Savoie, en Algerie. Un manuscrit de jeunesse, perdu et retrouve au centre du livre, le conduit aussi a Rome ou il est rejoint par son pere. Dans cette ville se nouent et se denouent des obsessions, alimentees par des rumeurs du passe, de mysterieuses photos, un dialogue autour du film "Le mepris" qu'il voit au cinema le Detour, via Urbana et le roman de Moravia. L'auteur s'egare dans l'entrelacs d'une autofiction, par les sentiers et les routes de paysages interieurs, il se perd dans les epoques et les lieux de ses souvenirs et de ses obsessions. Ceux qui lurent Place de la Victoire y retrouveront Pierre, son pere, dont ils connaissent le mal de vivre, l'utopie, l'apprentissage tardif de la brasse coulee, le vertige du premier episode de desorientation, et reveront peut-etre a cette epoque en fermant Roma Termini. Ils retrouveront aussi Helga, personnage jamais en quete d'auteur, qui refusa d'etre Nora, mais affirma qu'un jour, elle lirait mon livre.
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