Essai parabolique entre poésie et philosophie, ce livre tente de lever une partie du voile de l'illusion que produit l'image. L'image née, depuis le cliché publicitaire jusqu'à l'édification du soi, en passant par le joug de la respectabilité convenue, en tant que valeur. La valeur d'une vérité ne tient pas en ce qu'elle démontre, mais en ce qu'elle cache. Si les gens ont tellement soif de vérité, c'est que seul ce que l'on ne nous dit pas vaut d'être raconté. Or, une vérité ne se raconte pas, elle se dit, se livre ou s'affirme. Car la vérité est un aveu, quand le mensonge est une confession. Seul le mensonge se raconte. Et les gens voudraient tant que cet aveu les confesse que, toujours, ils attendent d'une vérité l'exploit du mensonge.
Advient l'obsession singulière d'exister avant que d'être: fleurir par l'image.
Cet ouvrage, dont la forme de la trame est, en apparence, éclatée, s'avère se fondre pour donner naissance à une dimension fractale comme peut l'être le corps éthéré d'un nénuphar dans son déploiement. Il fixe, au travers de Sarah, cette fleur singulière de l'obsession contemporaine, dont les femmes sont l'écrin, et narre la violence méconnue de ces baisers rouge sang nommés indifférence.
Diplômé de l’École Supérieure d’Économie d'Art et de Communication (EAC) Paris. Probatoire en gestion du Marché de l'art. Mastère en management des industries culturelles (Promotion Jean-Jacques AILLAGON, EAC 2000) Soutenance publique: L'Après-Communication ou étude des problématiques opposant les facultés de perception aux différentes formes de communication.
Auteur-compositeur d'une trentaine de chansons qu'il destine à des artistes interprètes féminines, lui-même interprète diffusé, il est l'auteur du livre Sarah Isabella MONTÌJO ou la nuit venue, essai parabolique entre philosophie et poésie.
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