Le sujet que nous proposons à nos lecteurs, "la certitude du salut", est pour tout chrétien de la plus haute importance et constitue un élément primordial de l'enseignement de l'Eglise chrétienne.
Reconnaissons-le, notre vie spirituelle souffre de bien des lacunes et fait preuve de nombreuses faiblesses. Ceci est dû pour une grande part au fait que nous ne saisissons pas par la foi l'espérance de la vie éternelle avec l'intensité avec laquelle nous devrions le faire selon l'Ecriture Sainte. Et si beaucoup se détournent du christianisme, c'est sans doute parce que cette espérance de la vie éternelle n'occupe pas dans leurs coeurs la place qui lui revient. Ils ont omis de revêtir un élément capital de l'armure chrétienne, le "casque du salut" dont parle Saint Paul dans Ephésiens 6:17.
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Notre espérance de la vie éternelle, avec le fondement sur lequel elle repose, est la pierre de touche du rôle que nous accordons à Jésus-Christ dans notre vie chrétienne. Elle permet de constater en particulier si nous cherchons ou non notre salut dans les seuls mérites du Christ, d'établir comment nous répondons à la question : "Que dois-je faire pour être sauvé ?" et de déterminer si nous savons ou non distinguer correctement la Loi de l'Evangile.
Cette étude veut simplement aider le lecteur dans cette recherche. A l'Esprit Saint de faire le reste, en gravant la Parole dans les coeurs !
Il est né à Paris le 4 janvier 1937. Son père était pasteur et président de l'Eglise Evangélique Luthérienne - Synode de France et de Belgique, nommée actuellement Eglise Evangélique Luthérienne - Synode de France.
Il fait ses études au Centre d'Etudes Théologiques de Chatenay-Malabry (France), à l'Ecole Supérieure de Théologie d'Oberursel (Allemagne). Il obtient en 1973 le grade de docteur en théologie de l'Université de Strasbourg. Deux séminaires des USA, ceux de Saint Louis et de Fort Wayne, lui décernent les titres de docteur honoris causa.
Il exerce le ministère pastoral à Châtenay-Malabry, puis dans des paroisses du Bas-Rhin : Schillersdorf/Obersoultzbach et Woerth/Lembach. En 1973 il est nommé directeur du Centre d'Etudes Théologiques de Châtenay-Malabry (Hauts de Seine) et conjointement professeur principal jusqu'à sa retraite, en 1997.
Fidèle aux confessions luthériennes et soucieux de défendre la cause d'un luthéranisme fondé sur les grands principes de la Réforme : la grâce seule, la foi seule, l'Ecriture seule, le Christ seul, il contribue par ses nombreux ouvrages à l'édification de l'Eglise. Sa perspective missionnaire le pousse à s'engager dans la formation des pasteurs des deux Congo durant 35 ans. Dans ce but, il élabore un programme de formation théologique par correspondance.
Ayant à coeur le bien-être des communautés chrétiennes, il édite sous forme de cahiers ses nombreuses études. Parmi ses ouvrages les plus importants citons la dogmatique, la petite dogmatique, l'histoire des dogmes, le manuel de la doctrine chrétienne, la Formule de Concorde, le canon de l'Ecriture Sainte, les Confessions de foi de l'Eglise Luthérienne etc...
Après avoir mené le bon combat de la foi et du témoignage, il décède le 29 octobre 2011 à Moshi en Tanzanie.
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