En 1840, Balzac accepte la proposition de l’éditeur Pierre-Jules Hetzel d’écrire pour les Scènes de la vie privée et publique des animaux cinq contes qui seront illustrés par Grandville. Ce faisant, il s’inscrit dans la prestigieuse lignée des écrivains qui ont fait parler des animaux, à commencer par Jean de La Fontaine. Entre fables cruelles et portraits hilarants, ces textes proposent une plongée dans un monde où les bêtes en savent plus long que nous sur nos propres ridicules. Élaborés simultanément au grand œuvre de La Comédie humaine, ces contes méconnus malgré leur succès indéniable lors de leur publication, fournissent à Balzac l’occasion de creuser le parallèle entre l’humanité et l’animalité. Avec un humour mordant et une ironie sans pitié, Balzac transforme les animaux en miroirs de nos travers, offrant une satire sociale aussi savoureuse qu’inattendue.
Honoré de Balzac (1799-1850), le créateur de La Comédie humaine, fut aussi un extraordinaire conteur : dans les années 1830, les revues se disputaient le droit de publier ses récits.
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