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Soixante-huitard
Témoignage des trente glorieuses
ePUB
8,9 MB
DRM : filigrane
ISBN : 9782322607037
Éditeur : BoD - Books on Demand
Date de parution : 06.07.2025
Langue : français
Accessibilité: Accès limité
Disponible en :
7,99 €
TVA incluse
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En savoir plusSoixante-huitard ? Je n'y suis pour rien ! J'eus 21 ans en mai 68, la majorité à l'époque. J'étais étudiant à la fac d'Orsay, j'avais les cheveux longs parce qu'Antoine l'avait dit et je possédais une 2 CV cédée, en panne, par Jeannot, un copain de lycée. Grâce à mes enseignants, mon esprit critique (forgé par ceux-ci) et mon acuité d'observation et d'analyse (toujours eux), je suis resté à l'écart des sectarismes ambiants de l'époque et des suivants.
Aussi, je tiens à raconter à mes petits-enfants ou suivants comment leurs grands-parents vivaient, au temps des soi-disant trente « Glorieuses ».
Y aura-t-il autant de différence entre Maro ou Gerva et moi qu'entre moi et mes petits-enfants ? Nul ne sait ; on a du mal à concevoir le futur ; on pense que le progrès va simplement s'appliquer aux marges et on ne sera pas là pour le voir ! Prédire l'avenir a toujours été une hantise pour l'espèce humaine.
Opposé à tous les sectarismes, disais-je ? à voir !
Je me souviens des paroles d'un ami, officier de marine, dont la fille unique était en âge de fréquenter :
« Le jour où elle me ramène un copain à déjeuner à la maison, je pose sur la table un Aloxe-Corton et un Coca ; s'il choisit le Coca, c'est la porte immédiatement ! J'exige un minimum de culture et de discernement, tout de même !»
J'adhère totalement à ce comportement, bien sûr ! Je suis donc intransigeant, et sectaire. J'assume et le revendique.
Comment ai-je eu l'idée de ces morceaux d'histoires ?
Commencé en 2008 pour transmettre à mes enfants, en privé, puis mis de côté, je repris ces bribes au début du covid, sous forme cocasse, en essayant de distraire la morosité ambiante de l'époque, que j'envoyais à des amis par mél. Cette activité prit de l'ampleur avec les confinements successifs jusqu'à devenir un genre de « feuilleton » plus ou moins régulier.
Quelques amis m'encouragèrent à les publier.
Ce sont donc des bribes de souvenirs, des lambeaux de vie ou des tranches de vie, comme disait Béranger. Elles revivent, renaissent, reparaissent à l'occasion d'un évènement, d'une situation, d'une photo, d'un rappel et parfois même d'une odeur.
Ces bribes ponctuelles sont entremêlées de réflexions personnelles, à vif, plus ou moins judicieuses, réactions épidermiques intuitives et instinctives au monde qui m'entoure ; si elles ne sont pas toujours appropriées, intelligentes, opportunes, pertinentes, elles ont le mérite d'être spontanées !
Aussi, je tiens à raconter à mes petits-enfants ou suivants comment leurs grands-parents vivaient, au temps des soi-disant trente « Glorieuses ».
Y aura-t-il autant de différence entre Maro ou Gerva et moi qu'entre moi et mes petits-enfants ? Nul ne sait ; on a du mal à concevoir le futur ; on pense que le progrès va simplement s'appliquer aux marges et on ne sera pas là pour le voir ! Prédire l'avenir a toujours été une hantise pour l'espèce humaine.
Opposé à tous les sectarismes, disais-je ? à voir !
Je me souviens des paroles d'un ami, officier de marine, dont la fille unique était en âge de fréquenter :
« Le jour où elle me ramène un copain à déjeuner à la maison, je pose sur la table un Aloxe-Corton et un Coca ; s'il choisit le Coca, c'est la porte immédiatement ! J'exige un minimum de culture et de discernement, tout de même !»
J'adhère totalement à ce comportement, bien sûr ! Je suis donc intransigeant, et sectaire. J'assume et le revendique.
Comment ai-je eu l'idée de ces morceaux d'histoires ?
Commencé en 2008 pour transmettre à mes enfants, en privé, puis mis de côté, je repris ces bribes au début du covid, sous forme cocasse, en essayant de distraire la morosité ambiante de l'époque, que j'envoyais à des amis par mél. Cette activité prit de l'ampleur avec les confinements successifs jusqu'à devenir un genre de « feuilleton » plus ou moins régulier.
Quelques amis m'encouragèrent à les publier.
Ce sont donc des bribes de souvenirs, des lambeaux de vie ou des tranches de vie, comme disait Béranger. Elles revivent, renaissent, reparaissent à l'occasion d'un évènement, d'une situation, d'une photo, d'un rappel et parfois même d'une odeur.
Ces bribes ponctuelles sont entremêlées de réflexions personnelles, à vif, plus ou moins judicieuses, réactions épidermiques intuitives et instinctives au monde qui m'entoure ; si elles ne sont pas toujours appropriées, intelligentes, opportunes, pertinentes, elles ont le mérite d'être spontanées !
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